nom masculin
(lat. metallum, mine, minerai, du gr.)
[pl. métaux]
L'or, l'argent et le cuivre étaient déjà utilisés 4 000 ans av. J.-C. en Asie Mineure et en Égypte. Le fer apparut en Europe au Ier millénaire avant notre ère. Ensuite, on découvrit l'étain, le plomb ainsi que le mercure, et les alchimistes associaient ces sept métaux connus aux sept corps célestes. Ce ne fut qu'à partir du XVIIIe s. que la plupart des autres métaux furent systématiquement identifiés.
Structure des métaux.
En 1912, Max von Laue mit en évidence la structure atomique des solides, en utilisant les rayons X afin de visualiser l'organisation intérieure des cristaux. Comme la plupart des solides, un métal se révèle être constitué par une multitude de « grains » juxtaposés, dont chacun est un cristal. Chaque centimètre cube de métal recèle environ un million de cristaux. À l'intérieur du grain, environ cent millions de milliards d'atomes sont régulièrement répartis selon des lois géométriques.
Propriétés des métaux.
L'arrangement des atomes dans les cristaux présente, en fait, des imperfections par rapport au modèle du cristal parfait. Ces défauts inévitables sont responsables de certaines propriétés physiques des métaux. Par exemple, les déformations réversibles, dites élastiques, se produisent sous l'effet de faibles sollicitations thermiques et mécaniques. D'autres propriétés sont explicables, à l'échelle atomique, par la structure électronique des métaux. En effet, les atomes métalliques constituent un réseau d'ions positifs (atomes ayant cédé des électrons périphériques) baignant dans un nuage d'électrons libres. Cette organisation de la matière est responsable de la réactivité chimique et des conductibilités électrique et thermique, qui caractérisent généralement le métal.