Protestant, il devint, après avoir combattu aux côtés d'Henri IV (1576-1590), surintendant des Finances (1598) avec rang de principal ministre. Il assainit les finances de l'État, créant en 1604 la paulette, droit versé par les détenteurs d'un office. Il assura le redressement économique du pays, en favorisant notamment l'agriculture et la construction de routes et de canaux. Surintendant des Fortifications, il prit également une part active à la diplomatie. Après l'assassinat d'Henri IV (1610), il se consacra à ses Mémoires (Économies royales, 1638).