À son origine se situe la levée de 300 000 hommes décidée par la Convention le 23 févr. 1793. Cathelineau, Charette, Stofflet, Lescure, Bonchamps et La Rochejaquelein sont les principaux chefs de l'« armée catholique et royale », qui connaît d'abord quelques succès à Cholet (mars), à Fontenay (mai) et à Saumur (juin). Les généraux républicains échouent contre un adversaire qui se dilue dans le bocage. Mais les vendéens sont refoulés par Kléber sur la rive gauche de la Loire, après leur échec devant Granville et les défaites de Cholet (oct.), du Mans et de Savenay (déc.). Cruautés et massacres de part et d'autre (institution par la Convention, en août 1793, de la tactique de la terre brûlée ; noyades de Carrier à Nantes) firent de ce combat une guerre sans merci. Calmée un temps par les thermidoriens, l'insurrection reprit en 1794 dans les Mauges, puis partout lors du débarquement de Quiberon (1795). En 1796, Hoche réussit à pacifier le pays.