nom féminin
(mot angl., de conception, conception)
Les méthodes dites « naturelles » sont fondées sur le retrait avant l'éjaculation (coït interrompu) et sur l'abstinence durant la période de fécondité de la femme. Elles ont un taux d'échec élevé (méthode d'Ogino-Knaus, courbe thermique rectale).
Les méthodes locales interviennent en tant que barrière mécanique (préservatifs masculins et féminins, diaphragme) ou chimique (produits spermicides) ou par l'introduction d'un dispositif intra-utérin (stérilet). Les préservatifs masculins et féminins ont par ailleurs comme particularités leur innocuité et surtout la protection contre la transmission des infections sexuellement transmissibles, dont le sida.
Les méthodes hormonales utilisent des produits de synthèse (œstrogène et/ou progestatifs) administrés le plus souvent sous forme de comprimés appelés couramment « pilules » et ont pour but le blocage de l'ovulation. La pilule contient des hormones féminines, œstrogènes et progestatifs ; la prise est généralement arrêtée quelques jours tous les mois, ce qui provoque en général les règles. La minipilule a un faible dosage en œstrogène. La micropilule ne contient aucun œstrogène, elle est administrée en cas de contre-indication à ce dernier traitement, mais, son action étant beaucoup moins complète, elle doit être prise tous les jours, à horaire fixe, sans interruption. La pilule du lendemain, à forte dose d'œstrogènes, doit être prise le plus rapidement possible après un rapport sans contraception : jusqu'à 72 h, avec une efficacité qui diminue avec le temps (jusqu'à cinq jours pour la pilule du surlendemain).