Vercingétorix

Chef gaulois (en pays arverne v. 72 av. J.-C. - Rome 46 av. J.-C.).

Issu d'une noble famille arverne, il a pour ancêtre Bituit, qui avait fondé un véritable empire, et pour père Celtill, qui avait été condamné pour avoir aspiré à la royauté. Jeune chef, il entretient des relations d'amitié avec César. Mais en 52 av. J.-C. éclate la grande révolte de la Gaule et Vercingétorix parvient à persuader les Gaulois, malgré l'opposition de nombreux chefs, de réaliser leur union et de lui accorder une sorte de commandement unique. Après quelques insuccès, il adopte la tactique de la terre brûlée. César cherche alors à livrer bataille à Vercingétorix, qui s'esquive et s'enferme dans Gergovie. Après de pénibles assauts, le général romain doit lever le siège. Vercingétorix se fait confirmer dans son commandement par l'assemblée gauloise de Bibracte (mont Beuvray) puis, près de Dijon, se résigne à livrer bataille. Vaincu, il se replie sur Alésia, où César le bloque tout en faisant face à une importante armée de secours gauloise. Tout espoir de succès perdu, il se livre afin de sauver les siens. Prisonnier à Rome, il orne le triomphe de César six ans plus tard et est exécuté ensuite (46). Le XIXe siècle a fait de lui un héros national. Il reste un personnage historique peu connu : on ne sait que ce qu'en a dit son adversaire, César, qui a peut-être exagéré son importance pour rendre plus grande sa propre victoire.