Curé de Glaris, il subit l'influence d'Érasme, puis, vers 1520, adhère au mouvement de la Réforme, qu'il introduit à Zurich, y développant ses positions en 67 thèses. Avec l'appui du Conseil de cette ville, il entreprend la réforme du culte et de l'institution ecclésiale, avec le souci de n'en rien conserver qui ne trouve sa justification dans l'Écriture. Il tente, parallèlement, de constituer un véritable État chrétien, selon des perspectives qui seront reprises à Genève par Calvin. Zwingli trouva la mort à la bataille de Kappel (canton de Zurich), qui avait été engagée par les troupes protestantes contre les cantons catholiques suisses.