Il étudie les lettres latines et grecques, et se propose, avec ses amis de la Pléiade, de renouveler l'inspiration et la forme de la poésie française. Après ses Odes (1550), imitées de Pindare, il en vient à une poésie plus personnelle et moins savante dans les Amours (1552-1555). Il trouve ensuite dans les Hymnes (1555-1556) le ton de l'épopée. Poète de la cour de Charles IX, il prend parti, dans les Discours (1562-1563), contre la Réforme. Son épopée la Franciade (1572) reste inachevée.