Républicain, il participa à la guerre hispano-américaine (1898) et contribua à l'annexion des Philippines. Gouverneur de l'État de New York (1898), il devint vice-président des États-Unis en 1900 puis président en 1901, après l'assassinat de McKinley, et fut réélu en 1904. Il renforça la législation fédérale et s'attaqua au monopole des trusts. À l'extérieur, il pratiqua une politique impérialiste et interventionniste (Panama, Cuba, Saint-Domingue). [Prix Nobel de la paix 1906.]