Il commença des études de médecine. Disciple de Quesnay (il employa le premier l'expression de « physiocratie »), collaborateur de Turgot (1774), de Vergennes, de Calonne, il inspira les principales réformes financières de 1780 à 1791. Royaliste, il est emprisonné après l'arrestation du roi. Libéré en thermidor, il est élu au Conseil des Anciens dans le Loiret, puis part pour les États-Unis, où il collabore avec le président Jefferson. Rentré en France en 1803, il devient sous-bibliothécaire à l'Arsenal. En 1814, il accepte les fonctions de secrétaire du gouvernement provisoire. Revenu aux États-Unis pendant les Cent-Jours, il meurt dans le Delaware. Il est le premier économiste entré à l'Institut (1803).