Il révéla l'école russe à Paris au cours de l'exposition de 1889. Ses pages orchestrales (Ouverture de la Grande Pâque russe, Shéhérazade) témoignent d'une grande maîtrise des sonorités. Hormis son concerto pour piano (1882) et quelques œuvres de musique de chambre, il excella dans l'opéra, où, attaché aux mythes de la Russie païenne, il rechercha cependant le réalisme populaire cher au groupe des Cinq, dont il faisait partie (le Coq d'or, 1909).