GÉOGRAPHIE
Du N. au S. se succèdent le haut Himalaya, où plus de 250 sommets dépassent 7 000 m (dont l'Everest, le Makalu, le Dhaulagiri, l'Annapurna), le moyen Himalaya, qui regroupe dans son étage tempéré l'essentiel de la population, et les plaines forestières du Terai, en partie défrichées et cultivées. La population, composée d'une multitude d'ethnies, vit très majoritairement d'agriculture (riz, maïs et blé) et d'élevage (bovins et volailles) sous un climat plus humide à l'est qu'à l'ouest. Le potentiel hydroélectrique est considérable, mais peu exploité. L'infrastructure routière s'est développée, partiellement en liaison avec le tourisme.
HISTOIRE
Les Newar de la vallée de Katmandou adoptent la civilisation indienne entre le IVe et le VIIIe s. Le reste du pays, sauf les vallées du Nord, occupées par des Tibétains, est colonisé par des Indo-Népalais à partir du XIIe s.
1744-1780. La dynastie de Gorkha unifie le pays.
1816. Elle doit accepter une sorte de protectorat de la Grande-Bretagne.
1923. La Grande-Bretagne reconnaît formellement l'indépendance du Népal.
1951. Le roi Tribhuvana Bir Bikram rétablit l'autorité royale détenue depuis plus d'un siècle par une dynastie de Premiers ministres.
1955-1972. Règne de Mahendra Bir Bikram.
1972. Birendra Bir Bikram lui succède sur le trône.
1991. Organisation des premières élections multipartites.
Deux partis, le Congrès népalais et le parti communiste, dominent la vie politique.
À partir de 1996. Le pouvoir central est confronté au développement d'une guérilla maoïste.
2001. Le roi Birendra et les membres de la famille royale sont assassinés (officiellement par le prince héritier, qui se donne la mort). Le frère du roi accède au trône, mais sa politique autoritaire se heurte en 2005 à l'hostilité des partis politiques.
2006-2008. Fin de la guerre civile et intégration des maoïstes dans la vie politique.
2008. Abolition de la monarchie et proclamation de la république.
Depuis 2015. Après l'adoption d'une nouvelle Constitution fédérale, le pays retrouve une stabilité relative mais reste marqué par de profondes divisions politiques, ethniques et sociales.
