Nul n'a égalé la puissance de ses conceptions, et ses œuvres frappent par leur diversité et leur originalité autant que par leur caractère grandiose. On lui doit notamment plusieurs Pietà, le David de la place de la Seigneurie à Florence, les tombeaux de Laurent II et Julien de Médicis dans la nouvelle sacristie qu'il édifia pour S. Lorenzo (v. 1520-1533), les projets (réalisés à la fin du siècle) de l'escalier et du vestibule de la bibliothèque Laurentienne (Florence), les diverses statues destinées au tombeau de Jules II à Rome (Esclaves du Louvre [1513-1515] ; Moïse, 1516, église S. Pietro in Vincoli), la Victoire à l'étonnante torsion (Palazzo Vecchio de Florence), les fresques de la chapelle Sixtine (v. ce mot), la partie sous coupole de la basilique St-Pierre de Rome (à partir de 1547) et d'autres travaux d'architecture dans la ville papale, dont l'ordonnance de la place du Capitole. Ses lettres et ses poèmes témoignent de sa spiritualité tourmentée.
