Sa première théorie pose qu'il existe une relation biunivoque entre les mots et les choses et que les propositions qui enchaînent les mots constituent des « images » de la réalité (Tractatus logico-philosophicus, 1921, qui se clôt par la célèbre proposition : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire »). Cette théorie eut une certaine influence sur le cercle de Vienne, puis fut abandonnée par Wittgenstein lui-même au profit d'une conception plus restreinte et plus concrète, qualifiée de « jeu de langage », où il met en lumière l'aspect humain du langage, c'est-à-dire l'imprécision et la variabilité suivant les situations (Investigations philosophiques, écrites de 1936 à 1949 et publiées en 1953).