À l'université de Louvain, il prend parti pour l'augustinisme contre les jésuites et se lie avec Du Vergier de Hauranne, futur abbé de Saint-Cyran. Il suit celui-ci en France (1604-1614) et, devenu évêque d'Ypres, travaille, encouragé par Saint-Cyran, à la rédaction de son traité sur la grâce, intitulé Augustinus. Cet ouvrage, publié deux ans après sa mort, déchaînera la grande querelle du jansénisme.