Ses premières comédies, où un langage distendu démasque chez ses personnages le vide des idées, où les objets écrasent des êtres dérisoires incapables de dominer l'univers matériel, dévoilent l'absurdité de l'existence et des rapports sociaux (la Cantatrice chauve, 1950 ; la Leçon, 1951 ; les Chaises, 1952). Son exploration du langage se poursuit dans des pièces où la parodie s'inscrit dans une perspective pessimiste et symbolique (Rhinocéros, 1960 ; Le roi se meurt, 1962). [Acad. fr.]