Angola (nom masculin)

État de l'Afrique australe, sur l'Atlantique ; 1 246 700 km2 ; 31 825 295 habitants (Angolais). CAPITALE Luanda. LANGUE : portugais. MONNAIE : kwanza.

GÉOGRAPHIE

Pays tropical, juxtaposant une étroite plaine côtière, assez sèche et chaude, et un vaste haut plateau, où l'altitude augmente les précipitations et modère les températures, l'Angola est relativement peu peuplé, sinon ponctuellement (ports de Luanda, Lobito, Benguela, Cabinda). L'économie coloniale associait cultures vivrières (manioc, maïs), plantations (café surtout, sucre, coton, sisal) et extraction minière (pétrole de l'enclave de Cabinda, diamants). De 1975 à 2002, la guerre civile a ruiné l'économie, au potentiel agricole et minier pourtant notable.

HISTOIRE

Le Portugais Diogo Cão découvre le pays en 1482. Des relations sont établies avec le royaume du Kongo, qui décline au XVIe s. La traite des Noirs se développe.

1889-1901. Des traités fixent les limites de la colonie portugaise.

1961. Plusieurs mouvements nationalistes déclenchent une insurrection en vue d'obtenir l'indépendance du pays.

1975. L'Angola devient indépendant.

1976-1988. Des troupes cubaines soutiennent le gouvernement – présidé par Agostinho Neto puis, à partir de 1979, par José Eduardo Dos Santos – dans sa lutte contre la guérilla (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola, ou UNITA) appuyée par les États-Unis et l'Afrique du Sud.

1991. Le gouvernement abandonne le marxisme-léninisme ; un accord politique est signé avec la guérilla.

1992. Le parti gouvernemental (MPLA) remporte les premières élections libres. Mais le refus de l'UNITA de reconnaître sa défaite entraîne une reprise de la guerre civile.

2002-2017. Après la mort au combat de son chef, Jonas Savimbi, l'UNITA conclut un accord de paix avec le gouvernement. Depuis, la croissance économique est portée par l'exploitation pétrolière, mais la vie politique reste dominée par le MPLA et son chef J. E. Dos Santos, qui laisse la place à son dauphin João Lourenço en 2017.