nom féminin
(lat. testa, vase en terre, coquille, puis « tête » en bas lat., a éliminé l'anc. fr. chef)
FAMILIER Avoir ses têtes, montrer du parti pris dans ses sympathies ou ses antipathies à l'égard des autres.
De tête, mentalement, sans avoir recours à l'écriture : Calculer de tête.
FAMILIER En avoir par-dessus la tête, être excédé par qqch, qqn.
FAMILIER Être tombé sur la tête, avoir perdu la raison, avoir l'esprit dérangé.
Faire la tête, bouder, être de mauvaise humeur.
Monter à la tête, étourdir, griser ; troubler la raison : Ce parfum me monte à la tête.
Sa tête est mise à prix, on le recherche activement, en parlant d'un criminel.
Se mettre dans la tête, en tête de, prendre la résolution de faire qqch ; se persuader, se convaincre que : Il s'est mis en tête de faire le tour du monde (= il l'a décidé). Elle s'est mis en tête que je ne lui disais pas toute la vérité.
Se monter la tête, se faire des illusions.
Tenir tête, résister : Elle tient tête à son père (= elle ne lui obéit pas).
Tête baissée, sans réfléchir, sans regarder le danger : Il a foncé, tête baissée, au-devant des problèmes.
Tête de mort, squelette d'une tête humaine ; emblème symbolisant un danger mortel.
Tête de pont, zone conquise par une armée en territoire ennemi (littoral ou rive d'un fleuve) et qui permettra de faire arriver le gros de la troupe ; au fig., implantation d'une entreprise à l'étranger, en vue d'un développement ultérieur de son activité.
Tête nucléaire, ogive nucléaire.
FAMILIER Têtes blondes, enfants : Ils ont peur que je choque leurs chères petites têtes blondes.
Voix de tête, voix aiguë (= voix de fausset).
SPORTS Tête de série, concurrent ou équipe que ses performances antérieures désignent pour rencontrer un adversaire présumé plus faible lors des premières rencontres d'une épreuve éliminatoire.