nom masculin
(de magnét[ique])
Magnétisme terrestre, syn. de géomagnétisme.
On attribue à Thalès de Milet (VIIe - VIe s. av. J.-C.) la première description de la magnétite (un oxyde naturel de fer), pierre trouvée en Magnésie (Thessalie) et capable d'attirer le fer ou les pierres de même espèce. Les aiguilles aimantées furent utilisées dès le XIe s. pour la navigation, mais l'étude quantitative du magnétisme n'a commencé qu'avec les travaux de Coulomb, qui établit les lois d'attraction et de répulsion des masses magnétiques, attraction et répulsion variant en raison inverse du carré de la distance des masses. Les recherches de Gauss, œrsted, Faraday et Maxwell mirent en évidence le lien existant entre les phénomènes magnétiques et les phénomènes électriques. Dans tout élément de matière existent des courants de particules que l'on identifiera, ultérieurement, comme le mouvement des électrons des atomes. En effet, ces électrons sont sensibles à l'action d'un champ magnétique extérieur.
Classification des corps magnétiques.
On peut les classer en trois principaux groupes correspondant à leurs propriétés. Les corps diamagnétiques sont faiblement repoussés par les aimants. Les corps paramagnétiques, tels l'oxygène et le platine sont faiblement attirés par les aimants. Enfin, les aimants sont constitués de matériaux ferromagnétiques. C'est le cas du fer, du nickel ou du cobalt. Ils ont une forte aimantation spontanée, en l'absence de champ extérieur.
Applications.
L'utilisation des phénomènes magnétiques est, aujourd'hui, extrêmement étendue : machines électriques, imagerie médicale (imagerie par résonance magnétique), mémoires d'ordinateur, prospection géophysique faisant appel aux propriétés magnétiques du sous-sol.