Coadjuteur (adjoint) de son oncle, l'archevêque de Paris, rival malheureux de Mazarin, il joua un rôle important dans les troubles de la Fronde. Prisonnier au château de Vincennes, puis à Nantes, il s'échappa et ne rentra en France qu'après avoir démissionné de l'archevêché de Paris, dont il était titulaire depuis 1654. Il a laissé un récit de la Conjuration de Fiesque et des Mémoires, l'un des premiers chefs-d'œuvre de la prose classique.