Poète pour qui la découverte de Marx fut déterminante (les Cendres de Gramsci, Poésie en forme de rose), il laisse une œuvre romanesque (les Ragazzi, Une vie violente), théâtrale (Calderon) et cinématographique importante (Accattone, 1961 ; Mamma Roma, 1962 ; l'Évangile selon Matthieu, 1964 ; Théorème, 1968 ; le Décaméron, 1971 ; Salo ou les Cent Vingt Journées de Sodome, 1976) qui porte la marque d'une personnalité déchirée et contradictoire, puisant son inspiration dans la réalité prolétarienne des faubourgs de Rome comme dans les mythes universels ou dans les textes sacrés.