Archevêque de Milan en 1921, il succède l'année suivante à Benoît XV. Il signe des concordats avec dix-huit États, dont l'Allemagne, et règle avec Mussolini par les accords du Latran (1929) le contentieux de la souveraineté temporelle des papes. En matière doctrinale, il condamne les idéologies suspectes d'abaisser la personne humaine : l'Action française (1926), le fascisme (1931), le communisme athée (encyclique Divini Redemptoris) et le nazisme (encyclique Mit brennender Sorge) en 1937. Il favorise beaucoup le développement des missions et la naissance de l'Action catholique.