Son œuvre est d'abord liée au dadaïsme (les Animaux et leurs hommes, 1920), puis au surréalisme (Capitale de la douleur, 1926 ; l'Amour, la poésie, 1929). Poète fraternel, témoin de la souffrance humaine, il lutte contre le fascisme, devient, pendant l'Occupation, le poète de la Résistance (Poésie et Vérité [1942], où figure le poème Liberté) et s'engage au parti communiste (Une leçon de morale, 1949). Sensible à l'art plastique, il transpose dans ses poèmes les langages des peintres (les Yeux fertiles, 1936).