Député républicain à la fin de l'Empire (1869), il entra en 1870 dans le gouvernement de la Défense nationale et devint maire de Paris, ville qu'il dut quitter au moment de la Commune (1871). Ministre de l'Instruction publique (1879-1883), président du Conseil (1880-1881, 1883-1885), il fit voter les lois relatives aux libertés de réunion, de la presse et des syndicats et attacha son nom à une législation scolaire : obligation, gratuité et laïcité de l'enseignement primaire. Sa politique coloniale (conquête du Tonkin), violemment combattue par les radicaux, provoqua sa chute.