Guatemala (nom masculin)

État de l'Amérique centrale, au sud-est du Mexique ; 109 000 km2 ; 16 604 026 habitants (Guatémaltèques). CAPITALE Guatemala. LANGUE : espagnol. MONNAIE : quetzal.

GÉOGRAPHIE

Montagneux (en partie volcanique), en dehors du Nord (Petén) et de la plaine côtière pacifique, le pays a des paysages et des climats variés. L'agriculture domine, vivrière (maïs, haricots) chez les Indiens (plus de la moitié de la population), commerciale chez les Ladinos (de langue espagnole) : café, banane, coton, canne à sucre. Les plantations, contrôlées par des sociétés nord-américaines, assurent la moitié des exportations. Les cultures, illégales, du pavot et de la coca se sont développées. À une situation économique difficile (chômage, inflation) s'ajoute une forte pression démographique (accroissement annuel de 2,5 %).

HISTOIRE

Le territoire est, durant le Ier millénaire, l'un des lieux où s'épanouit la civilisation maya.

1524. Conquête du territoire par les Espagnols.

1821. Indépendance du Guatemala.

Uni au Mexique jusqu'en 1823, il se joint aux Provinces-Unies de l'Amérique centrale en 1824 et reprend son indépendance en 1839 sous la direction de Rafael Carrera. La vie politique est stable mais marquée par de longues dictatures. Les États-Unis renforcent leur emprise sur le pays par l'intermédiaire d'une compagnie bananière, la United Fruit, à la fin du XIXe s.

1954. Un coup d'État renverse le gouvernement progressiste de Jacobo Arbenz. Dirigé par des militaires, le pays est en proie à une guerre civile opposant guérilleros d'extrême gauche et groupes paramilitaires d'extrême droite.

1985. Les civils reviennent au pouvoir.

1996. Álvaro Arzú est élu à la présidence de la République. Le pouvoir central et la guérilla mettent fin au conflit le plus meurtrier d'Amérique centrale.

2008. Première victoire de la gauche depuis 54 ans avec l'élection d'Álvaro Colom, qui ne parvient pas à combattre la très forte criminalité.

2011. L'ex-militaire Otto Pérez Molina est élu président de la République. Poursuivi pour corruption, il démissionne en 2015.

2015. Jimmy Morales lui succède.

2020. Alejandro Giammattei accède à la présidence de la République.