Critique aux Cahiers du cinéma puis à Arts, il réalise son premier film les Quatre Cents Coups en 1959 et devient l'un des auteurs marquants de la « nouvelle vague » : justesse du ton, sensibilité, vérité des personnages, lyrisme des mouvements de caméra. Après Tirez sur le pianiste (1960), il adopte une facture plus classique, portant toute son attention sur les acteurs et les personnages. Après Jules et Jim (1962), la Peau douce (1964), La mariée était en noir (1968), il développe la saga d'Antoine Doinel (interprété par Jean-Pierre Léaud), qu'il avait amorcée dans son premier film : fausse autobiographie, fausse chronique réaliste, mais vrai portrait du malaise d'une génération. Ses films suivants confirment son talent personnel, intimiste et romanesque : l'Enfant sauvage (1970), Domicile conjugal (1970), les Deux Anglaises et le continent (1971), la Nuit américaine (1973), l'Histoire d'Adèle H. (1975), le Dernier Métro (1980), la Femme d'à côté (1981), Vivement dimanche (1983).
