La misère, les déceptions nées de la capitulation, les maladresses d'une Assemblée nationale très conservatrice et installée à Versailles, la suppression de la solde des gardes nationaux en furent les principales causes.
Le Comité central de la garde nationale et le Conseil général de la Commune de Paris, élu en mars, en furent les deux organes politiques. La Commune mit sur pied une législation sociale et démocratique avancée et institua la séparation des Églises et de l'État.
21-27 mai. « Semaine sanglante ». Les Versaillais ayant pénétré dans Paris, la ville se couvrit de barricades. Les Tuileries et l'Hôtel de Ville furent incendiés. Les derniers combats se déroulèrent au Père-Lachaise, où les communards furent fusillés au pied du « mur des fédérés ».
La répression priva le parti révolutionnaire de ses chefs jusqu'à l'amnistie promulguée en 1880, mais l'insurrection influença durablement le socialisme international.