Son nom primitif était Siméon ou Simon, mais le Nouveau Testament le désigne habituellement par son surnom de Pierre (en grec Petros, traduction de l'araméen Képha, d'où Céphas), qui fait de lui le « rocher » et souligne qu'il a mission d'« affermir » ses frères dans la foi. Il est très certainement venu à Rome et la tradition veut qu'il y soit mort martyr entre 64 et 67, lors de la persécution de Néron. Sa prééminence dans le collège apostolique survécut à la mort de Jésus et s'élargit par la suite. Des deux épîtres que la tradition lui attribue, l'une serait de l'époque de Domitien (81-96), l'autre de la première moitié du IIe s.
