nom féminin
Groupe de pression, groupe de personnes ayant des intérêts communs et agissant sur l'opinion publique, l'État (= lobby).
Pression artérielle, produite par le sang sur la paroi des artères (= tension artérielle).
Pression atmosphérique, exercée par l'air en un lieu donné, et mesurée à l'aide d'un baromètre.► La pression atmosphérique, qui diminue avec l'altitude, est en moyenne de 1 013 hectopascals au niveau de la mer.
Pression fiscale, charge d'impôts supportée par les contribuables.
Un élément de surface d'un solide, placé en un point d'un fluide (gaz ou liquide) en équilibre, subit, de la part de ce fluide, une force perpendiculaire à la surface. On appelle pression du fluide au point considéré le quotient de la valeur de cette force par l'aire de l'élément de surface considéré. Cette définition repose sur le fait que la valeur de cette force est indépendante de l'orientation de l'élément de surface. Les forces de pression subies par une surface sont perpendiculaires à cette surface, mais la pression est une grandeur scalaire.
Les unités de pression.
Dans le Système International (SI), l'unité de pression est le pascal (Pa) ; on utilise aussi le bar, qui vaut 105 Pa, et, parfois encore, l'atmosphère (atm), valeur moyenne de la pression atmosphérique normale (1 atm = 1,013 25 . 105 Pa). Une ancienne unité de pression est le centimètre de mercure (1 atm = 76 cm de mercure).
La pression hydrostatique.
La différence des pressions entre deux points d'un fluide en équilibre est proportionnelle à la différence de niveau des deux points et à la masse volumique du fluide. Importante dans le cas des liquides (de masse volumique appréciable), cette différence de pression a des valeurs négligeables dans le cas d'un gaz enfermé dans un récipient de dimensions raisonnables. On peut parler de la « pression du gaz » enfermé dans le récipient, car elle est alors presque la même partout. À l'échelle macroscopique, celle-ci est la conséquence de l'énergie cinétique, des atomes ou molécules du gaz. On peut la considérer comme la résultante de la multitude de chocs microscopiques exercés sur les parois du récipient par les particules en mouvement.