porte [pɔrt] 

nom féminin

(lat. porta)

  1. Ouverture permettant d'accéder à un lieu fermé ou enclos et d'en sortir ; panneau mobile, vantail qui permet de fermer cette ouverture : Ouvrir, fermer la porte. Porte en bois, vitrée, blindée.
  2. Battant, vantail (fermant autre chose qu'une baie) : Porte d'un buffet, d'un placard.
  3. Ouverture, accès ménagé autref. dans l'enceinte fortifiée d'une ville ; emplacement d'une ancienne porte de ville ; quartier qui l'environne : Habiter (à la) porte de Versailles, à Paris.
  4. En ski, espace compris entre deux piquets surmontés de fanions et dont le franchissement est obligatoire dans les épreuves de slalom.
  5. Aux portes de la mort, sur le point de mourir.

    C'est la porte à côté, c'est tout près d'ici.

    C'est la porte ouverte à (qqch), cela va inéluctablement entraîner telle chose : C'est la porte ouverte à bien des excès.

    De porte à porte, du point de départ au point d'arrivée : Il faut vingt minutes de porte à porte.

    Entre deux portes, très rapidement, sans prêter beaucoup d'attention à : Recevoir qqn entre deux portes.

    Entrer par la grande, la petite porte, accéder d'emblée à un poste important dans une filière, une carrière ; commencer par un emploi modeste.

    Frapper à la bonne, à la mauvaise porte, s'adresser à qui convient ; s'adresser à qqn qui ne peut rien pour vous.

    Mettre à la porte, chasser, renvoyer.

    Opération, journée porte(s) ouverte(s), possibilité offerte au public de visiter librement une entreprise, un service public, etc.

    Porte de sortie, moyen de se tirer d'affaire.

    Refuser, interdire sa porte à qqn, lui interdire l'entrée de sa maison.