muscle [myskl] 

nom masculin

(lat. musculus propr. « petite souris »)

  1. Organe formé de fibres dont la contraction produit le mouvement : La gymnastique développe les muscles.
  2. Force ; énergie ; vigueur : Notre industrie manque de muscle (SYN.  dynamisme, vitalité).

Types de muscles.

On distingue deux grands types de muscles en fonction de leur structure : les muscles striés et les muscles lisses.

Les muscles striés doivent leur nom au fait que leurs fibres montrent une alternance de bandes sombres transversales. Ils sont aussi appelés muscles squelettiques car ils assurent les mouvements du squelette. La contraction des muscles striés est volontaire, réflexe ou automatique (quand le contrôle volontaire cesse, certains mouvements persistent, la marche, par ex.). L'activité des membres est coordonnée par la présence de muscles antagonistes : les fléchisseurs et les extenseurs. Au cours d'une flexion, le système nerveux active les muscles fléchisseurs et inhibe les extenseurs, le phénomène inverse se produisant pour une extension.

Le muscle strié cardiaque (le muscle du cœur ou myocarde) est un muscle viscéral, mais strié comme un muscle squelettique. Sa contraction est automatique, mais elle peut être accélérée ou ralentie par le système nerveux végétatif (ou neurovégétatif).

Les muscles lisses sont ceux de la paroi des organes creux (intestin, bronches, vaisseaux sanguins, utérus, etc.). Leur contraction est soit autonome, soit commandée par le système neurovégétatif ou par des substances diverses.

Fonctionnement des muscles.

Les cellules musculaires renferment deux types de filaments (myofilaments) de protéines contractiles : les uns épais, composés de myosine, les autres fins, constitués surtout d'actine. Ces filaments sont longitudinaux ; par liaison entre eux et glissement les uns sur les autres, ils entraînent le raccourcissement des fibres musculaires. Ce mouvement microscopique se produisant sur toutes les cellules musculaires entraîne la contraction du muscle. L'énergie nécessaire est fournie à la fibre musculaire par le biais d'une molécule énergétique, l'ATP (adénosine triphosphate). L'ATP est aussi nécessaire pour la décontraction du muscle, quand l'actine et la myosine se séparent.

Dans les muscles striés, les myofilaments se regroupent en myofibrilles cylindriques ; celles-ci sont constituées d'une succession de petits cylindres, les sarcomères (d'où l'aspect strié des fibres).