La déforestation, ensemble des processus par lequel l'homme détruit les écosystèmes forestiers, a commencé dès le néolithique, au moment de sa sédentarisation il y a environ 12 000 ans. Cependant, elle s'est amplifiée de façon considérable au cours de la période historique, et plus encore depuis quelques dizaines d'années. Depuis le début de cette période, on estime que plus de 50 % de la couverture forestière de la planète a été détruite.

Causes.

Les causes de la déforestation sont nombreuses : usage croissant du bois comme matériau (pour les maisons, les meubles, le papier, etc.), défrichage pour cultiver de nouvelles terres ou étendre l'habitat humain, surpâturage en forêt, incendies (volontaires ou accidentels)...

Conséquences de la déforestation.

La déforestation conduit à une érosion intense des sols (qui ne sont plus maintenus par les systèmes de racines des arbres), des éboulements et des glissements de terrain. Les eaux de pluie, qui ruissellent sans retenue sur les sols, vont grossir le cours des fleuves, entraînant des inondations. La déforestation perturbe aussi le cycle de l'eau (les forêts contribuent en effet à l'humidité de l'air), provoquant des sécheresses. Enfin, elle est responsable de l'extinction de très nombreuses espèces animales et végétales des forêts, occasionnant une grave diminution de la biodiversité de la planète.

Déforestation et reforestation.

De nombreux pays poursuivent des programmes de reforestation (ou reboisement) pour compenser la destruction des forêts. Entre 2000 et 2010, 13 millions d'hectares de forêts ont été détruits chaque année, mais plus de 7 millions d'hectares ont été replantés. Ainsi, la perte nette de forêts a été sur cette décennie de 5,2 millions d'hectares annuels (l'équivalent de 14 terrains de football par minute…).