nom masculin
(lat. pop. *colpus, class. colaphus, gr. kolaphos, coup de poing)
À coup sûr, sûrement, infailliblement.
Après coup, une fois la chose faite, l'événement s'étant déjà produit.
Au coup par coup, sans plan précis, selon chaque circonstance qui se présente.
FAMILIER Avoir un coup dans le nez, dans l'aile, être ivre.
Coup sur coup, de manière immédiatement successive : J'ai appris coup sur coup deux mauvaises nouvelles.
FAMILIER Discuter le coup, bavarder un moment sur un sujet.
FAMILIER Donner un coup, se donner un coup, nettoyer hâtivement un lieu, arranger vite sa toilette, sa coiffure.
Du coup, du même coup, dans ces conditions ; en conséquence.
D'un coup , d'un seul coup, en une seule fois.
Du premier coup, à la première tentative.
En coup de vent, rapidement.
FAMILIER En mettre, en donner un coup, faire un grand effort pour avancer un travail, une étude, etc.
FAMILIER En prendre un coup, être fortement affecté par qqch ; subir un dommage.
FAMILIER Être dans le coup, être au courant d'une affaire un peu louche ; être au courant de tout ce qui se passe, et en partic. de ce qui est à la mode (par opp. à être hors du coup).
Faire les quatre cents coups, se livrer à toutes sortes d'excès, de frasques.
Frapper un grand coup, employer des moyens exceptionnels pour mettre de l'ordre dans une situation.
Les trois coups, au théâtre, trois coups frappés sur le plancher de la scène, signalant le début de la représentation.
Marquer le coup, faire comprendre, souligner par son comportement l'importance d'un événement, d'un incident.
Porter un coup à qqn, à qqch, leur nuire, les frapper, empêcher leur action, leur progrès, leur évolution.
FAMILIER Pour le coup, de ce fait, en l'occurrence.
FAMILIER Prendre un coup de vieux, vieillir subitement.
Sous le coup de qqch, sous l'effet de : Rougir sous le coup de l'émotion.
Sur le coup, au moment où l'événement a eu lieu.
Sur le coup de 10 heures, 11 heures, etc., à cette heure.
FAMILIER Tenir le coup, résister, en parlant de qqn ; durer, en parlant de qqch.
Tenter le coup, essayer, risquer qqch.
Tomber sous le coup de, être passible de.
Tout à coup, tout d'un coup, subitement, soudain.
FAMILIER Valoir le coup, valoir la peine qu'on va se donner : Tu crois que ça vaut le coup ?
Coup d'éclat, exploit.
Coup de fil, de téléphone, communication téléphonique.
Coup de main, aide, soutien apporté à qqn qui traverse un moment difficile : Donner un coup de main à qqn ; opération militaire, menée par surprise sur un objectif limité.
Coup de pouce, aide ponctuelle apportée à qqn dans son entreprise, son action.
Coup de sang, violent accès de colère.
Coup de soleil, brûlure de la peau par le soleil.
Coup d'État, prise illégale du pouvoir par une personne, un groupe qui exerce des fonctions à l'intérieur de l'appareil étatique.
Coup de théâtre → théâtre.
Coup de Trafalgar, désastre total.
Coup du lapin, choc brutal sur la nuque.
Coup dur, événement pénible, douloureux ou situation difficile qui affecte qqn.
Coup monté, action malveillante préparée en secret (= piège).
MARINE Coup de mer, gros paquet d'eau de mer venant frapper un navire et embarquant à bord.
SPORTS Coup d'envoi, début d'une partie de sport collectif.
SPORTS Coup droit, au tennis et au tennis de table, frappe de la balle du côté de la main qui tient la raquette (CONTR. revers).
SPORTS Coup franc, au football, au rugby, au basket, arrêt de jeu donnant la balle à une équipe à l'endroit du terrain où l'équipe adverse a commis une irrégularité ; cette sanction.