boxe [bɔks] 

nom féminin

(angl. box, coup)

Sport de combat où les deux adversaires s'affrontent à coups de poing, avec des gants spéciaux (boxe anglaise), ou à coups de poing et de pied (boxe française, boxe américaine).

Née au début du XVIIIe s. en Angleterre, la boxe n'est véritablement codifiée qu'avec la rédaction des fameuses règles attribuées au marquis de Queensberry, dont certaines (obligation du port des gants, durée de trois minutes pour chaque round, ou reprise, avec un intervalle de une minute de repos) sont toujours valables. La création de catégories de poids (une douzaine aujourd'hui) a été plus tardive, s'imposant pour équilibrer les chances des pugilistes. Les combats se disputent en trois reprises chez les amateurs, en six, en huit, en dix ou en douze rounds chez les professionnels, selon l'importance de la rencontre.

La victoire avant la limite peut être obtenue par K.-O., ou knock-out (c'est-à-dire que le boxeur mis à terre ne peut se relever ou reprendre le combat au bout de dix secondes), par abandon du boxeur ou jet de l'éponge de son manager, par disqualification. La victoire aux points récompense le boxeur ayant dominé l'autre dans une rencontre allant à son terme (celle-ci peut alors aussi, génér., se conclure par un match nul). La décision est rendue par un arbitre, juge unique, ou par trois juges (pour les rencontres les plus importantes), l'un d'eux faisant fonction d'arbitre. Pratiquée exclusivement avec les mains, poings fermés, la boxe comprend seulement une gamme de six ou sept coups (obligatoirement portés au-dessus de la ceinture de l'adversaire) dont les plus importants sont le direct, le crochet et l'uppercut.