automobile [otɔmɔbil]  

et auto [oto]

nom féminin

Véhicule routier léger, à moteur, génér. à quatre roues, pour le transport des personnes :

Monter en auto (SYN.  voiture).

Description.

Une voiture automobile de tourisme comprend : un moteur, qui fournit l'énergie mécanique nécessaire à la propulsion du véhicule ; des organes mécaniques assurant la transmission de cette énergie aux roues motrices ; une suspension, qui absorbe les chocs dus aux inégalités de la route ; un système de freinage ; une direction ; une carrosserie ; le tout reposant sur ou intégré à un châssis, qui prend lui-même appui sur les roues.

La disposition des organes moteurs et de la transmission existe sous quatre formes : a) moteur à l'avant et transmission aux roues arrière, longtemps la plus répandue ; b) rassemblement des organes à l'avant, dont les roues correspondantes deviennent tractrices et directrices, solution qui se généralise à partir de 1960 ; c) disposition inverse de la précédente, où tous ces organes sont reportés à l'arrière ; d) moteur à l'avant et transmission aux roues avant et arrière (4 x 4). La suspension est assurée par l'élasticité du pneumatique, les ressorts des sièges et les ressorts disposés entre la structure et les roues (lames d'acier, barres de torsion, ressorts hélicoïdaux). Les oscillations sont absorbées par des amortisseurs. Le freinage s'opère par le serrage sur un disque d'acier, ou sur un tambour, de garnitures à haut coefficient de frottement. Le moteur, monté de manière élastique sur le châssis, utilise l'énergie fournie, généralement, par la combustion d'un mélange carburé pour transmettre un mouvement de rotation aux roues du véhicule. La transmission s'effectue par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses qui, en faisant varier la démultiplication grâce à une combinaison d'engrenages, rend possible l'utilisation du moteur dans la zone de régime la plus appropriée. Un organe spécial, appelé embrayage, permet de désolidariser le moteur du reste de la transmission. Embrayage et boîte de vitesses sont fréquemment à fonctionnement semi-automatique ou automatique. L'électronique vise à aider le conducteur (systèmes de navigation...), prendre en charge certaines régulations (allumage, carburation, etc.) et la sécurité.

Environnement et économies.

La pollution est due au monoxyde de carbone, aux hydrocarbures incomplètement brûlés, aux oxydes de l'azote et au plomb (provenant du plomb, dit tétraéthyle, ajouté à l'essence pour augmenter son indice d'octane) présents dans les gaz d'échappement. On y remédie par un meilleur réglage de la carburation et par une postcombustion des gaz d'échappement dans un réacteur catalytique placé sur le conduit d'échappement ; cette dernière méthode nécessite une essence sans plomb.

Les économies d'énergie sont obtenues par une meilleure aérodynamique, une diminution des frottements des pneumatiques sur la chaussée, un meilleur rendement du moteur. Enfin, les progrès réalisés dans le domaine des automobiles électriques et des véhicules hybrides (qui combinent moteur à essence et moteur électrique) ont ouvert de nouvelles perspectives, en partic. pour la circulation urbaine.

Le sport automobile.

Il a connu un grand développement après 1945. Le Championnat du monde des conducteurs de formule 1 a été créé en 1950. Il se dispute chaque année sur une vingtaine de grands prix, courus dans autant de pays. Le classement s'effectue par addition des points obtenus en fonction de places acquises dans ces grands prix. Figurent à son palmarès les plus grands noms de ce sport : J. M. Fangio, J. Clark, J. Stewart, N. Lauda, A. Prost, A. Senna, M. Schumacher. Les rallyes (dont celui de Monte-Carlo, créé en 1911, demeure fameux) se sont également multipliés. S. Loeb a dominé cette discipline. Les Rallyes-Raid traversent parfois des continents (comme le célèbre [Paris-]Dakar, créé en 1978).