Auteur d'un recueil de pièces qu'il prétendait avoir traduites de l'espagnol (Théâtre de Clara Gazul, 1825), d'un roman historique (Chronique du règne de Charles IX, 1829), il est surtout célèbre pour ses nouvelles (Mateo Falcone, 1829 ; Tamango, 1829 ; le Vase étrusque, 1830 ; la Vénus d'Ille, 1837 ; Colomba, 1840 ; Carmen, 1845). Celles-ci se caractérisent par la violence des passions, des descriptions colorées et pittoresques, un goût pour le fantastique, une tension dramatique qui tient constamment le lecteur en haleine, la pureté et la concision du style. Une constante ironie marque le détachement de l'auteur à l'égard de son œuvre.