Il passa la majeure partie de sa vie à Rome. Ses premières œuvres italiennes (la Mort de Germanicus [Minneapolis], l'Inspiration du poète [Louvre], des Bacchanales, etc.) reflètent l'influence, notamment, de Titien. Il évolua vers un classicisme érudit de plus en plus dépouillé (deux séries de Sacrements ; Éliézer et Rébecca, 1648, Louvre ; les Bergers d'Arcadie, v. 1650/1655, ibid.). Ses derniers paysages (Orion aveugle, New York ; les Quatre Saisons, Louvre) témoignent d'un lyrisme large et puissant. Son influence fut considérable sur la peinture classique des XVIIe et XVIIIe s.
