GÉOGRAPHIE
Une haute muraille, le Grand Escarpement, sépare le désert côtier du Namib (largeur de 150 à 300 km) des hautes terres (plus de 1 350 m) de l'Est, occupant environ 80 % du territoire et s'abaissant doucement vers la cuvette du Kalahari. Parmi les multiples ethnies, les Ovambo sont les plus nombreux (environ 50 % de la population), alors que survivent des minorités aborigènes (Bochimans et Hottentots) ; la population compte également une minorité blanche. Le pays est traversé par le tropique, et les pluies sont très modestes dans le Nord-Est (environ 400 mm), domaine cependant de l'élevage bovin. Elles décroissent encore ou disparaissent presque dans le Sud, parcouru par les ovins, en partie des agneaux caraculs, dont les peaux sont exportées. La pêche demeure une ressource appréciable. Le secteur industriel est limité en dehors de l'extraction minière (diamants, uranium, argent, or, lithium, cuivre, zinc). Plus de 30 % de la population active est sans emploi (plus de 40 % parmi les jeunes).
HISTOIRE
Le pays est d'abord occupé par les Bochimans et les Hottentots, refoulés par les Bantous (Herero).
1892. L'Allemagne établit un protectorat sur la région, qu'elle baptise Sud-Ouest africain.
1920. L'Union sud-africaine (auj. Afrique du Sud) reçoit de la Société des Nations un mandat sur le pays.
1949. La région est annexée par l'Union sud-africaine.
L'ONU révoque le mandat de l'Afrique du Sud (1966) et entreprend une action visant à promouvoir l'indépendance de la région, rebaptisée Namibie en 1968. Des mouvements nationalistes s'y développent, les uns soutenus par l'Angola et Cuba, les autres par l'Afrique du Sud.
1988. Un accord est signé entre ces trois pays.
1990. La Namibie accède à l'indépendance.
Elle est présidée par Sam Nujoma (1990-2005), puis par Hifikepunye Pohamba (2005-2015) et Hage Geingob (depuis 2015).
