Il évoque dans ses romans les aspects les plus sauvages et les plus humains de sa Provence natale (Colline, 1929 ; Un de Baumugnes, 1929 ; Regain, 1930) et énonce une philosophie panthéiste d'harmonie entre les hommes et les éléments (le Chant du monde, 1934 ; Que ma joie demeure, 1935). Pacifiste, il est emprisonné en 1939, puis à nouveau en 1944. Il abandonne ensuite le lyrisme dans ses Chroniques (Un roi sans divertissement, 1947 ; le Hussard sur le toit, 1951) où sa ferveur épique et sensuelle s'exprime dans un art plus dépouillé.
