Sa passion pour les langues anciennes l'amène au déchiffrement des hiéroglyphes. Il étudie (1806-1821) des estampages de la pierre de Rosette (British Museum), découverte en 1799 à Rosette en Égypte. Celle-ci comporte un décret de Ptolémée V de 196 av. J.-C. rédigé à la fois en hiéroglyphes, en démotique (déformation cursive des hiéroglyphes) et en grec. Il se fixe sur le nom de Ptolémée et comprend que le système hiéroglyphique associe idéogrammes figuratifs, symboliques et phonétiques. En 1822, dans la Lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques, il présente ses résultats à l'Académie des inscriptions et belles- lettres.