électronique [elɛktrɔnik] 

adjectif

  1. Qui se rapporte à l'électron : Flux électronique.
  2. Qui fonctionne suivant les principes de l'électronique, qui utilise les dispositifs électroniques : Signature électronique.
  3. Musique électronique, musique élaborée à partir de sons créés par des oscillations électriques et reproduite par des amplificateurs.

électronique

nom féminin

Partie de la physique et de la technique qui étudie et utilise les variations de grandeurs électriques (champs électromagnétiques, courants électriques, etc.) pour capter, transmettre et exploiter de l'information : Transistors, téléphones, télévisions sont les créations majeures de l'électronique.

L'histoire de l'électronique a débuté avec la découverte des rayons cathodiques par le physicien allemand W. Hittorf en 1869 et avec la mise en évidence, en 1886, des rayons positifs, dont l'étude révéla bientôt la nature corpusculaire. La théorie électromagnétique de Maxwell faisait prévoir par le calcul l'existence d'ondes électromagnétiques ; H. Hertz les obtint et les étudia en 1888. La détection de ces ondes devint facile en 1890 grâce au cohéreur (détecteur d'oscillations électriques) de Branly. A. S. Popov inventa en 1895 l'antenne, qui permit à Marconi de réaliser la même année une transmission de signaux de TSF sur une distance de plusieurs dizaines de kilomètres : ce fut la première application pratique de l'électronique. L'invention des tubes électroniques, diode (Fleming, 1904) et triode (Lee De Forest, 1906), permet tant la production, l'amplification, la modulation, la réception d'ondes entretenues, rendit possible la radiodiffusion. L'emploi de cellules photoélectriques et de l'oscillographe cathodique, inventé en 1897 par K. F. Braun, permit la réalisation du cinéma parlant, de la télévision, du microscope électrique, du radar, etc.

Semi-conducteurs et transistors.

Ce sont actuellement les progrès de la technologie qui conditionnent l'évolution de l'électronique. La phase de miniaturisation des équipements s'est engagée après la découverte du transistor par J. Bardeen, W. H. Brattain et W. Shockley en 1948, et l'utilisation des semi-conducteurs. Dans les années 1960, la fabrication de plusieurs transistors sur un même substrat de silicium a ouvert la voie de l'« intégration » à grande échelle, qui, tout en diminuant la taille des équipements, augmente considérablement leur fiabilité.

En moyenne, la densité d'intégration double tous les deux ans pour les circuits logiques et quadruple dans le même temps pour les mémoires. Une intégration de plus en plus poussée et l'utilisation de nouveaux matériaux permettent de fabriquer des circuits de plus en plus rapides.

L'électronique voit aujourd'hui son champ d'application s'étendre à de nombreuses techniques : les ordinateurs, les télécommunications, le traitement du signal, l'électronique médicale, l'automatisme, l'électroménager, le jouet, etc.