Selon lui, il y a deux sources de connaissances, la réflexion et la sensation (Essai sur l'origine des connaissances humaines, 1746), qu'il réduit plus tard à une seule, la sensation (Traité des sensations, 1754). Celle-ci, en se transformant, explique tout : mémoire, attention, jugement. Pour lui, le moi n'est que la somme des sensations présentes. Il soutient que nos sensations ne sont que le signe des choses et que la réalité extérieure nous est inconnaissable.